Pour la petite histoire
L'exploitation
Née en 2019, notre exploitation est située à Pissols, sur la commune de La Tour d’Auvergne. Elle est établie au sein du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, à 1 000 mètres d’altitude, offrant une vue sur le Puy de Sancy, ainsi que sur les Monts du Cantal.
40 chèvres angora y produisent une fibre nommée mohair. Cette fibre, une fois transformée, est vendue dans notre boutique à la ferme.
Nous organisons également des visites pour le bonheur des petits et des grands.
Le mohair
Le mohair tire son nom de Mukhayyar, verbe arabo-persan signifiant « celle qui est choisie, la plus belle ». C’est une fibre naturelle, issue de la toison des chèvres angora. A ne pas confondre avec l’angora, dont le poil est issu du lapin angora.
Haut de gamme, cette fibre résiste à l’usure et possède une forte élasticité ainsi qu’un fort pouvoir isolant. Ne perdant pas ses poils, le mohair est doux au toucher, il ne « gratte » pas.
Les chèvres angora
Les premières traces de chèvres angora remontent à 2 000 ans avant J.C. au Tibet.
A partir du 11ème siècle, on la retrouve sur les plateaux de l’Anatolie en Turquie, au coeur de la province Angora (actuelle Ankara) où la qualité du mohair fait sa renommée.
Importée en France au 15ème siècle par Jacques Coeur, elle fut éradiquée par les famines de l’époque.
A partir des années 80, elle est réintroduite par une poignée d’éleveurs qui travaillent sa fibre de façon artisanale. Rapidement, une filière s’organise pour en créer une activité professionnelle.
Aujourd’hui, la production de mohair est regroupée autour de 150 éleveurs répartis sur l’hexagone.
Les toisons
Chez les chèvres angora, mâles et femelles produisent du mohair tout au long de leur vie, qui dure une quinzaine d’années. L’âge et le sexe déterminent la qualité du mohair. Chaque catégorie représente un avantage : finesse pour les jeunes, quantité pour les mâles… Les chèvres naissent donc et meurent sur notre exploitation.
Les toisons des chèvres sont prélevées sur les animaux deux fois par an, lors de la tonte, à partir de leur 6 mois. Chaque toison pèse environ 2 kg.
Elles sont nettoyées (suppression des morceaux de foin et de paille, des fibres souillées et indésirables) et triées selon leur qualité.
La transformation
Une fois triées, les toisons cheminent vers Castres où nous nous sommes regroupés avec une centaine d’éleveurs pour la transformation des fibres en pelotes et divers produits finis.
Notre structure se nomme la S.I.C.A. Mohair (Société d’Intérêt Collectif Agricole). A travers elle, nous assurons un produit artisanal de qualité, confiés aux meilleurs façonniers (italiens et français).
Différentes étapes sont nécessaires à la transformation des fibres :
- lavage, cardage et peignage pour l’obtention d’un ruban,
- filage : fabrication de différents fils selon leur destination (fil pur mohair ou associé à de la soie pour le tricotage, fil bouclette pour le tissage),
- teinture : elle a lieu soit avant, soit après le tissage ou tricotage,
- tissage et tricotage,
- écartement des fibres (foulonnage et grattage) : cela ne concerne que les articles tissés.
6 mois plus tard, les produits sont de retour sur l’exploitation : pulls, chaussettes, bonnets, écharpes, pelotes….
Avec les pelotes, nous fabriquons sur l’exploitation des confections "made in Pissols".
Le Mohair des Fermes de France
Répondant à une charte de qualité et un cahier des normes techniques, tous nos produits sont authentifiés Le Mohair des Fermes de France.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : http://www.mohair-france.com et https://sicamohair.com/